Zones d'emploiProvence - Alpes - Côte d’Azur

Salariés

Se former à un métier

Reconversion ou Promotion par alternance (Pro-A)

La Reconversion ou Promotion par alternance (dite Pro-A) vise à favoriser l’évolution professionnelle et le maintien dans l’emploi des salariés. Sont particulièrement concernés les salariés dont la qualification s’avère insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail.
La Reconversion ou Promotion par alternance est réservée aux salariés :

  • en contrat à durée indéterminée (CDI)
  • placés en activité partielle suite à une diminution de leur durée de travail ou à une fermeture temporaire de l’entreprise
  • en Contrat unique d’insertion à durée indéterminée (CUI-CDI)

Pour être éligibles au dispositif, ces salariés ne doivent pas avoir atteint un niveau de qualification sanctionné par un diplôme ou un titre de niveau Bac+3 enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles
La Reconversion ou Promotion par alternance permet d’obtenir une qualification professionnelle reconnue à l’issue de la formation ; de s’adapter aux évolutions de son métier ou de son secteur professionnel ; de développer ses savoir-faire et d’acquérir une nouvelle qualification.

Compte personnel de formation (CPF)

Comme prévu par la loi « Avenir Professionnel » du 5 septembre 2018, la gestion du CPF (Compte personnel de formation) a été transférée à la Caisse des dépôts et consignations.
L’Opcommerce assure le suivi des dossiers pour lesquels il a émis un accord de financement et ce jusqu’à leur clôture.

Projet de transition professionnelle (PTP)

Projet de transition professionnelle (PTP) permet à certains salariés et anciens salariés de mobiliser les droits inscrits sur leur Compte personnel de formation pour financer une action de formation certifiante dans le cadre d’un projet de transition professionnelle.
Lorsque le projet de transition professionnelle est réalisé pendant le temps de travail, le salarié bénéficie d’une rémunération pendant sa formation.
Sont concernés les salariés justifiant à la date de leur départ en formation :

  • Soit d’une ancienneté d’au moins 24 mois, consécutifs ou non, en qualité de salarié, dont 12 mois dans la même entreprise quelle qu’ait été la nature des contrats de travail successifs.
  • Soit sur 5 ans, avoir 24 mois d’ancienneté (quel que soit les contrats), dont 4 mois en CDD sur la dernière année.

Certifier ses compétences

Certificat de qualification professionnelle (CQP et CQPI)

Le Certificat de qualification professionnelle est une validation officielle des acquis professionnels.
Centré sur la pratique professionnelle, ce certificat atteste la maîtrise des compétences et les savoir-faire nécessaires à l’exercice du métier.
A ce jour, 11 branches professionnelles ont conçu 52 CQP et 1 CQPI (Cf. volet CQP et autres certifications de Branche)
Tous les salariés de l’entreprise peuvent bénéficier du CQP. Avant d’engager une démarche de CQP, il faut sélectionner ses besoins en formation. Cette sélection s’effectue en collaboration avec son entreprise. Selon le secteur d’activité, un ou plusieurs CQP sont proposés. Ceux-ci sont construits par des professionnels pour des professionnels.

Liens à visiter

Certificat CléA

Certification interprofessionnelle, CléA garantit la maîtrise d’un socle de connaissances et de compétences professionnelles commun à tous les secteurs d’activité et sur tout le territoire. L’accès au certificat CléA est organisé sur proposition de l’employeur ou à l’initiative du salarié.
CléA s’adresse à toute personne, quels que soient son statut (salarié, demandeur d’emploi ou en insertion), son secteur d’activité ou son âge. Le certificat CléA s’adresse principalement à des personnes peu qualifiées, n’ayant pas de certification professionnelle.
Le certificat CléA est structuré autour de 7 domaines de compétences (la communication en français, l’utilisation des règles de base de calcul et du raisonnement mathématique…). Seuls les organismes évaluateurs habilités par l’association paritaire Certif’Pro et/ou par des branches professionnelles peuvent intervenir pour réaliser les évaluations préalables des acquis et les évaluations finales des candidats au certificat CléA.

Validation des acquis de l’Expérience (VAE)

La Validation des acquis de l’expérience (VAE) est un dispositif qui permet de faire reconnaître ses compétences professionnelles acquises au cours de ses années d’activité (activité salariée, bénévolat, activité syndicale ou associative…). Elle permet ainsi de valider un titre, un diplôme ou un CQP.
La VAE concerne toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation. Il est nécessaire de justifier d’au moins 1 an d’expérience professionnelle (salariée, non salariée) et/ou bénévole en rapport avec la certification souhaitée. Cette activité peut avoir été exercée de manière continue ou discontinue, à temps plein ou partiel et dans différentes structures (entreprise, association…).
La VAE permet au salarié de :

  • Valoriser ses compétences
  • Certifier son parcours et obtenir un diplôme
  • Maîtriser son poste et gagner en confiance
  • Ouvrir des possibilités d’évolution
  • Prendre conscience de son rôle au sein de l’entreprise, gagner en autonomie
  • Projeter au sein de l’entreprise et savoir dans quelle mesure s’adapter aux évolutions de son métier

Faire le point sur sa situation

Entretien professionnel

L’entretien professionnel est une occasion pour les salariés de dialoguer avec leur employeur sur leur situation professionnelle, leurs devenir et aspirations personnelles. Il instaure un droit à la formation et à l’évolution professionnelle pour tous les salariés dans l’entreprise.
L’entretien professionnel concerne tous les salariés, quels que soient leur contrat de travail et la taille de l’entreprise. Il est systématique à l’issue d’une période d’absence ou de réduction d’activité.
Tous les 6 ans, l’entretien professionnel est un état des lieux approfondi du parcours professionnel. Dans ce cadre, l’employeur s’assure que le salarié a bien bénéficié des mesures mises en place pour l’aider à améliorer ses compétences. Il donne lieu à un compte-rendu dont une copie doit être remise au salarié.

Bilan de compétences

Le bilan de compétences permet d’analyser les aptitudes, les compétences personnelles et professionnelles et les motivations d’une personne afin de l’aider à construire un projet professionnel ou un projet de formation.
Toute personne active peut bénéficier du bilan de compétences : les salariés du secteur privé en CDI ou en CDD ; les demandeurs d’emploi.
Le bilan de compétences peut se dérouler sur le temps de travail ou hors temps de travail. Lorsqu’il se déroule hors temps de travail, l’autorisation d’absence de l’employeur n’est pas requise.
Il peut être réalisé dans le cadre :

  • du plan de développement des compétences de l’entreprise s’il est mis en place à l’initiative de l’employeur et avec l’accord du salarié
  • du CPF de la personne
  • du Conseil en évolution professionnelle (CEP) auquel cas les droits CPF de la personne sont mobilisés.
    La durée du bilan de compétences varie selon le besoin de la personne. Elle est au maximum de 24 heures, généralement réparties sur plusieurs semaines.

Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)

Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est un dispositif d’accompagnement renforcé, sous forme de suivi individualisé, en cas de licenciement pour motif économique du salarié. Il permet de bénéficier d’un ensemble de mesures favorisant un retour accéléré à l’emploi durable.
Les bénéficiaires du Contrat de sécurisation professionnelle sont :

  • Les salariés doivent avoir au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise, ne pas avoir atteint l’âge pour bénéficier d’une retraite à taux plein et être aptes à l’emploi.
  • Les salariés n’ayant pas un an d’ancienneté, mais remplissant les conditions pour avoir droit à l’assurance chômage peuvent bénéficier d’un CSP, sans toutefois percevoir l’indemnisation afférente, l’Allocation de sécurisation professionnelle (ASP) : ces publics perçoivent l’Allocation de retour à l’emploi (ARE).

Le CSP s’applique dans les entreprises qui envisagent de procéder à un licenciement pour motif économique et qui ne sont pas tenues de proposer un congé de reclassement, à savoir :

  • Les entreprises de moins de 1.000 salariés
  • Les entreprises en redressement ou liquidation judiciaire

Devenir tuteur

Le tuteur joue un rôle essentiel dans la réussite des formations en alternance. Son rôle est de guider et d’accompagner au sein de l’entreprise la personne en formation pour lui permettre d’acquérir la qualification visée.
Le tuteur doit être salarié de l’entreprise et avoir une expérience professionnelle dans une qualification en rapport avec l’objectif de professionnalisation visé.
Les missions principales du tuteur :

  • Accueillir et faciliter l’intégration des bénéficiaires des contrats en alternance
  • Accompagner et guider les salariés pour assurer la transmission des connaissances et savoir-faire professionnels
  • Préparer et organiser l’activité des salariés dans l’entreprise
  • Assurer la liaison avec l’organisme de formation
  • Participer à l’évaluation de la progression des salariés et de la formation

Formation tuteur

La formation de tuteur a pour objectif l’acquisition de compétences pédagogiques permettant la transmission des savoirs et savoir-faire professionnels.
La personne formée pour devenir tuteur doit être volontaire et salariée de l’entreprise. Elle est chargée d’accueillir et guider les bénéficiaires des contrats en alternance dans l’entreprise. Le tuteur ne peut pas être le formateur du stagiaire.
La formation de tuteur doit être dispensée par un organisme de formation. La durée de l’action est de 7h minimum et de 40h maximum, s’échelonnant au plus sur 1 an.

Demandeurs d’emploi

Me former à un métier

Contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail de type particulier permettant d’accomplir une formation en alternance : acquisition de savoirs généraux, techniques ou professionnels et d’un savoir-faire professionnel. Il vise l’obtention d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
Le contrat d’apprentissage est ouvert aux jeunes de 16 à 29 ans. Il peut être dérogé dans certains cas.
Le contrat d’apprentissage permet :

  • d’acquérir une qualification professionnelle
  • de faciliter l’insertion professionnelle
  • de percevoir une rémunération (en fonction de l’âge et niveau de formation)
  • de mettre en pratique la formation en entreprise

Contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation favorise la réinsertion professionnelle des demandeurs d’emploi par l’acquisition d’une qualification professionnelle au travers d’une formation en alternance.
Le contrat de professionnalisation s’adresse aux :

  • jeunes de 16 à 25 ans révolus
  • demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, inscrits à France Travail
  • bénéficiaires de minimas sociaux et ayant bénéficié d’un Contrat unique d’insertion
    Le contrat de professionnalisation permet :
  • d’acquérir une qualification professionnelle
  • de faciliter l’insertion ou réinsertion professionnelle
  • de percevoir une rémunération (en fonction de l’âge et niveau de formation)
  • de mettre en pratique la formation en entreprise

Préparation opérationnelle à l’emploi (POE)

A l’initiative de l’employeur, la Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) permet à toute entreprise de bénéficier d’une aide financière pour former un demandeur d’emploi (en amont d’une embauche) aux compétences requises pour occuper un poste à pourvoir.
Tous les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail (ex-Pôle emploi), indemnisés ou non, peuvent bénéficier d’une POE.
Tout type de formation permettant d’acquérir les compétences requises pour accéder à l’emploi proposé peut entrer dans le champ de la POE. La formation ne pourra pas dépasser 400 heures, mais devra être d’au moins 20 heures par semaine. Le parcours de formation peut prévoir une période d’immersion en entreprise.

Compte personnel de formation (CPF)

Le Compte personnel de formation (CPF) permet notamment aux salariés d’acquérir des droits à la formation mobilisables tout au long de leur vie professionnelle. Comptabilisé en heures jusqu’en 2018, ce compte est désormais "monétisé".
Le CPF est attaché à l’individu. Il est ouvert dès l’entrée dans la vie professionnelle (16 ans, voire 15 ans dans le cadre d’un contrat d’apprentissage). Il cesse d’être alimenté lorsque son titulaire fait valoir ses droits à la retraite.
Les demandeurs d’emploi ont la possibilité de mobiliser, pendant leur période de chômage, les heures qu’ils ont acquises pendant des périodes d’activité salariée.
La gestion et le financement du dispositif CPF demandeurs d’emploi n’est plus assurée par l’Opcommerce mais par la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Le demandeur d’emploi peut consulter son compte (mais aussi rechercher des formations, déposer un dossier de demande, s’informer sur le CPF) sur le site www.moncompteformation.gouv.fr ou via l’application Mon Compte Formation.

Certifier mes compétences

Certificat CléA

Certification interprofessionnelle, CléA garantit la maîtrise d’un socle de connaissances et de compétences professionnelles commun à tous les secteurs d’activité et sur tout le territoire.
CléA s’adresse à toute personne, quels que soient son statut (salarié, demandeur d’emploi ou en insertion), son secteur d’activité ou son âge. Le certificat CléA s’adresse principalement à des personnes peu qualifiées, n’ayant pas de certification professionnelle.
Le certificat CléA est structuré autour de 7 domaines de compétences (la communication en français, l’utilisation des règles de base de calcul et du raisonnement mathématique…). Seuls les organismes évaluateurs habilités par l’association paritaire Certif’Pro et/ou par des branches professionnelles peuvent intervenir pour réaliser les évaluations préalables des acquis et les évaluations finales des candidats au certificat CléA.

Validation des acquis de l’expérience (VAE)

La Validation des acquis de l’expérience (VAE) est un dispositif qui permet de faire reconnaître ses compétences professionnelles acquises au cours de ses années d’activité (activité salariée, bénévolat, activité syndicale ou associative…). Elle permet ainsi de valider un titre, un diplôme ou un CQP.
La VAE concerne toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation. Il est nécessaire de justifier d’au moins 1 an d’expérience professionnelle (salariée, non salariée) et/ou bénévole en rapport avec la certification souhaitée. Cette activité peut avoir été exercée de manière continue ou discontinue, à temps plein ou partiel et dans différentes structures (entreprise, association…).
La VAE permet de :

  • Faire reconnaitre ses compétences
  • Valider son expérience
  • Obtenir une certification

Faire le point sur sa situation

Bilan de compétences

Le bilan de compétences permet d’analyser les aptitudes, les compétences personnelles et professionnelles et les motivations d’une personne afin de l’aider à construire un projet professionnel ou un projet de formation.
Les demandeurs d’emploi peuvent bénéficier d’un bilan de compétences :

  • soit sur proposition de France Travail ou de l’APEC qui prend en charge tout ou partie des frais liés à la réalisation du bilan
  • soit à l’initiative du demandeur d’emploi qui s’adresse directement auprès d’un centre de bilan

Construire ma reconversion professionnelle

Le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) permet aux salariés licenciés pour motif économique de bénéficier, après la rupture de leur contrat de travail, d’un ensemble de mesures favorisant un reclassement accéléré vers l’emploi.
Les demandeurs d’emploi en fin de CDD, en fin de mission d’intérim ou en fin de contrat de chantier, sur un bassin d’emploi donné et à titre expérimental peuvent bénéficier du CSP.