Recruter un collaborateur
L’Opcommerce accompagne les entreprises du commerce dans leur projet de recrutement d’un apprenti ou un collaborateur en contrat de professionnalisation, de l’expression de leur besoin en compétences à la formation du tuteur, en passant par la gestion des formalités administratives. Les atouts du recrutement en alternance sont de bénéficier d’aides à l’embauche ; diversifier et sécuriser ses recrutements ; transmettre et préserver ses savoir-faire.
Préparation opérationnelle à l’emploi (POE)
La Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) permet à un employeur de recruter, de former à ses propres métiers un demandeur d’emploi ou certains salariés en contrat aidé pour lesquels l’acquisition de compétences supplémentaires seraient nécessaires pour accéder à un poste. Il existe deux types de POE : collective et individuelle.
La POE collective permet de bénéficier d’une formation nécessaire à l’acquisition de compétences requises pour occuper des emplois correspondant à des besoins identifiés par un accord de branche. Ces emplois cibles doivent figurer sur la liste publiée par les partenaires sociaux des branches professionnelles ou, à défaut, par le Conseil d’administration de l’Opcommerce.
La POE individuelle est un dispositif mis en œuvre à l’initiative de l’entreprise pour former un candidat à ses spécificités. Il permet de former sur mesure avant d’embaucher.
Tout type de formation permettant au futur salarié d’accéder à l’emploi proposé peut rentrer dans le champ de la POE.
La formation ne pourra pas dépasser 400 heures, mais devra être d’au moins 20 heures par semaine.
Le parcours de formation peut prévoir une période d’immersion en entreprise (cette dernière ne pourra être prise en charge).
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Former les salariés
Plan de développement des compétences
Le plan de développement des compétences est le principal outil à disposition de l’entreprise pour assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail, veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, favoriser leur montée en compétences, en lien avec ses projets et sa stratégie de développement. Les atouts du Plan de développement des compétences sont que tout salarié peut être concerné par une action de formation prévue par l’employeur dans le cadre du plan de développement des compétences de son entreprise.
Pro-A : reconversion ou Promotion par alternance
La Reconversion ou Promotion par alternance (dite Pro-A) vise à favoriser l’évolution professionnelle et le maintien dans l’emploi des salariés. Sont particulièrement concernés les salariés dont la qualification s’avère insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail.
Tuteur / Maître d’apprentissage
Le tuteur ou maître d’apprentissage joue un rôle essentiel dans la réussite des formations en alternance (contrat de professionnalisation, Reconversion/promotion par l’alternance ou contrat d’apprentissage). Son rôle est de guider et d’accompagner au sein de l’entreprise la personne en formation pour lui permettre d’acquérir la qualification visée. Le salarié tuteur ou maître d’apprentissage peut être formé pour exercer sa mission.
Tout employeur a l’obligation de désigner un tuteur pour chaque salarié en contrat de professionnalisation ou en Reconversion/promotion par l’alternance et un maître d’apprentissage pour chaque salarié en contrat d’apprentissage.
Des formations spécifiques à l’exercice de la fonction de tuteur ou à celle de maître d’apprentissage existent. Elles ont pour objectif l’acquisition de compétences pédagogiques favorisant la transmission des compétences et savoir-faire professionnels.
La plateforme Click&Form permet de trouver une formation et un kit pour accompagner les entreprises tout au long de l’alternance avec des ressources téléchargeables et personnalisables (checklists, fiches d’objectifs, d’évaluation...).
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Compte personnel de formation (CPF)
Le compte personnel de formation ou CPF permet notamment aux salariés d’acquérir des droits à la formation, mobilisables tout au long de leur vie professionnelle.
Tous les salariés - y compris ceux en contrat de professionnalisation, en contrat d’apprentissage ou en contrat aidé - et les demandeurs d’emploi sont concernés par le CPF.
Le salarié licencié économique ayant adhéré au Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) peut également mobiliser son CPF.
Lancé en 2020, le FNE-Formation (Fonds national européen) est un dispositif qui permet aux entreprises de former leurs salariés pour faire face aux mutations économiques et technologiques. Toute entreprise exerçant une activité économique, quel que soit sa forme ou son statut juridique, peut bénéficier d’un financement au titre du FNE-Formation. Sont éligibles au FNE-Formation, les actions organisées sous la forme d’un parcours comprenant un positionnement pédagogique précis, une évaluation, un accompagnement du salarié qui suit la formation, des séquences de sensibilisation à la thématique. En 2023, la priorité est notamment donnée aux transitions numériques et écologiques.
Les projets de formation au titre du FNE-Formation doivent s’inscrire dans l’un des 4 axes prioritaires suivants :
- la transition écologique
- la transition alimentaire / agricole
- la transition numérique
- l’accompagnement des évènements sportifs internationaux : Jeux Olympiques et Paralympiques 2024
A noter : concernant les trois premiers axes mentionnés ci-dessus, la priorité est donnée aux formations favorisant le maintien dans l’emploi et l’employabilité des séniors (âgés de 55 ans ou plus).
Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC)
La Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) consiste en un ensemble de mesures visant à adapter l’organisation, les priorités de développement des compétences et la gestion des ressources humaines de l’entreprise, compte-tenu des évolutions attendues des emplois et des métiers dans le secteur. C’est un outil stratégique d’accompagnement aux changements (internes et externes), mais également de dialogue social.
Négocier un plan de GPEC est obligatoire dans les entreprises de plus de 300 salariés. Pour autant, toute entreprise, même les plus petites, peuvent mettre en place une démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Direction, personnel d’encadrement, représentants du personnel, salariés : tous les collaborateurs de l’entreprise doivent être impliqués dans la démarche.
La GPEC recouvre un large champ de thématiques, toutes étroitement liées à la gestion des ressources humaines : recrutement, structure des effectifs (pyramide des âges), adaptation des compétences et des qualifications des salariés, organisation du travail, possibilités d’évolution des parcours et de mobilité professionnelle…
Elle doit permettre à l’entreprise de mettre en adéquation ses ressources et son fonctionnement avec sa stratégie de développement et les impacts des changements observés dans le secteur (d’ordre économiques, technologiques, juridiques…).
Concrètement, la GPEC prend la forme d’un plan fixant les actions à mettre en œuvre - à court et à moyen terme - pour faire face aux évolutions et atteindre les objectifs de l’entreprise.
L’entretien professionnel vise à favoriser le dialogue dans l’entreprise autour des perspectives d’évolution professionnelle du salarié, notamment en termes de qualification et d’emploi. Il est obligatoire, quels que soient la taille de l’entreprise et le statut du salarié.
Tous les salariés, quels que soient leur contrat de travail et la taille de l’entreprise. Il est systématique à l’issue d’une période d’absence ou de réduction d’activité.
Le dispositif Transitions collectives lancé par le gouvernement dans le cadre du plan France Relance permet d’accompagner la reconversion professionnelle des salariés.
Côté entreprises, il s’agit d’anticiper les mutations économiques de leur secteur et d’organiser l’accompagnement de leurs salariés. Côté salariés, il s’agit de s’engager dans une reconversion professionnelle vers des métiers porteurs sur leur bassin de vie.
L’État prend en charge la rémunération des salariés (y compris les charges sociales légales et conventionnelles) et le coût pédagogique des formations certifiantes d’une durée maximale de 24 mois. La prise en charge des salaires à 100 % est limitée à un plafond de deux fois le Smic (90 % au-delà de ce plafond).
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est un dispositif d’accompagnement renforcé, sous forme de suivi individualisé, en cas de licenciement pour motif économique du salarié. Il permet de bénéficier d’un ensemble de mesures favorisant un retour accéléré à l’emploi durable. Pour en bénéficier, les salariés doivent avoir au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise, ne pas avoir atteint l’âge pour bénéficier d’une retraite à taux plein et être aptes à l’emploi. Les salariés n’ayant pas un an d’ancienneté, mais remplissant les conditions pour avoir droit à l’assurance chômage peuvent bénéficier d’un CSP, sans toutefois percevoir l’indemnisation afférente, l’Allocation de sécurisation professionnelle (ASP) : ces publics perçoivent l’Allocation de retour à l’emploi (ARE). Le CSP s’applique dans les entreprises qui envisagent de procéder à un licenciement pour motif économique et qui ne sont pas tenues de proposer un congé de reclassement, à savoir :
- Les entreprises de moins de 1 000 salariés
- Les entreprises en redressement ou liquidation judiciaire
L’employeur contribue au financement du CSP des salariés ayant au moins un an d’ancienneté par un versement à France Travail (ex-Pôle emploi) représentant l’indemnité compensatrice de préavis, dans la limite de 3 mois de salaire majoré de l’ensemble des cotisations et contributions obligatoires.
Depuis le 1er janvier 2019, France Travail assure le financement des formations pour le compte de l’État. Si le cofinancement par les opérateurs de compétences (OPCO) n’est plus possible, les Conseils régionaux peuvent toujours participer à la prise en charge des formations mises en œuvre au titre du dispositif.
Certifier les compétences
Certificat de qualification professionnelle (CQP)
Le Certificat de qualification professionnelle (CQP) a pour objectif de faire reconnaître les compétences et les savoir-faire des collaborateurs par une certification délivrée par la branche professionnelle de l’entreprise (Cf volet « Certifications de Branche ou interbranches »). Il s’inscrit dans une démarche commune entre la branche professionnelle, l’entreprise et l’Opcommerce.
Les jeunes de moins de 26 ans, les demandeurs d’emploi de plus de 26 ans ou les salariés d’entreprises peuvent bénéficier du CQP. Cette validation officielle des acquis professionnels est obtenue par la formation ou l’expérience.
Selon le secteur d’activité, un ou plusieurs CQP sont proposés. Ceux-ci sont créés par des professionnels pour des professionnels. À ce jour, 11 branches professionnelles ont conçu 52 CQP et 1 CQPI.
Un conseiller de l’Opcommerce oriente les entreprises pour optimiser le financement du CQP visé en fonction :
- Des spécificités financières accordées par la branche professionnelle
- Des besoins de l’entreprise en formation
- Du ou des dispositif(s) le(s) plus approprié(s) à sa situation
Certificat de qualification professionnelle interbranches (CQPI)
Le Certificat de qualification professionnelle inter-branches (CQPI) est un CQP qui valide des capacités ou compétences professionnelles transverses et qui sont reconnues par plusieurs branches professionnelles (Cf. volet « Certifications de Branche ou interbranches »).
Le CQPI repose sur l’élaboration concertée d’un dispositif de certification reconnu et validé par plusieurs branches professionnelles. Créé et délivré paritairement par une branche professionnelle, il permet de reconnaître les savoirs et savoir-faire correspondant spécifiquement aux métiers de ses entreprises. Il constitue une référence transverse qui atteste des compétences acquises dans des activités professionnelles identiques.
Les jeunes de moins de 26 ans, les demandeurs d’emploi de plus de 26 ans ou les salariés d’entreprises peuvent bénéficier du CQPI. Cette validation officielle des acquis professionnels est obtenue par la formation ou l’expérience.
Le CQPI Agent logistique s’applique aux branches du Commerce à prédominance alimentaire (détail et gros) et Bricolage.
Un conseiller de l’Opcommerce oriente les entreprises pour optimiser le financement du CQPI visé en fonction :
- Des spécificités financières accordées par la branche professionnelle
- Des besoins de l’entreprise en formation
- Du ou des dispositif(s) le(s) plus approprié(s) à sa situation
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Validation des acquis de l’expérience (VAE)
La Validation des acquis de l’expérience (VAE) est un dispositif permettant aux collaborateurs de valoriser leurs expériences professionnelles ou extra professionnelles en passant tout ou une partie d’une certification (diplôme, titre professionnel, CQP). Au-delà de la démarche individuelle, la VAE s’inscrit dans le cadre d’un projet d’entreprise visant à développer la certification des équipes. Elle permet de faire face aux défis à venir.
Face à des consommateurs de plus en plus avertis et à la mutation des techniques de distribution et des services, les salariés doivent développer des expertises fortes et faire preuve d’initiative et de compétences toujours plus nombreuses.
En mettant en place une démarche de VAE, l’entreprise peut confirmer le professionnalisme de ses équipes en certifiant le parcours des salariés ; motiver et fidéliser ses salariés en valorisant leurs compétences ; valoriser l’image de son entreprise par la reconnaissance de leur parcours professionnel.
Parce que valoriser les compétences des salariés les moins qualifiés, c’est leur permettre de renforcer leur employabilité et de développer leur capacité à évoluer, l’Opcommerce accompagne les entreprises dans le financement du certificat CléA. Certification interprofessionnelle, CléA garantit la maîtrise d’un socle de connaissances et de compétences professionnelles commun à tous les secteurs d’activité et sur tout le territoire national. L’accès au certificat CléA est organisé sur proposition de l’employeur ou à l’initiative du salarié. CléA s’adresse à toute personne, quels que soient son statut (salarié, demandeur d’emploi ou en insertion), son secteur d’activité ou son âge. Le certificat CléA s’adresse principalement à des personnes peu qualifiées, n’ayant pas de certification professionnelle. Le certificat CléA est structuré autour de 7 domaines de compétences (communication en français ; utilisation des règles de base de calcul et du raisonnement mathématique…). Seuls les organismes évaluateurs habilités par l’association paritaire Certif’Pro et/ou par des branches professionnelles peuvent intervenir pour réaliser les évaluations préalables des acquis et les évaluations finales des candidats au certificat CléA.
En fonction des critères de prise en charge définis par chaque branche professionnelle, les entreprises de moins de 50 salariés peuvent bénéficier d’une prise en charge des coûts pédagogiques concernant des actions de formation visant notamment à acquérir un socle de connaissances et de compétences professionnelles (CléA), à lutter contre l’illettrisme ou à réduire la fracture numérique.
Une offre de services dédiée à la transition écologique
Comment faire évoluer son entreprise et assurer la pérennité de son activité dans un environnement où la nécessité de revisiter son modèle organisationnel et économique est devenu primordial ? Transition écologique, transition économique, relance de son activité...
L’Opcommerce met à la disposition des entreprises du commerce des outils pour les accompagner pas à pas dans leur démarche.
Les services en ligne
- Web Services Entreprise : les entreprises adhérentes à l’Opcommerce bénéficient d’un accès sécurisé au Web Services dédié à la gestion de leurs projets formation. À partir d’une seule et même adresse, il est possible d’effectuer de nombreuses démarches en ligne :
piloter les dossiers en fonction des dispositifs mobilisés,
gérer les contrats d’apprentissage et de professionnalisation,
suivre les dépenses de formation en temps réel,
déposer des documents (factures, justificatifs...).
Pour connaître les modalités de création d’un compte sur le Web Services Entreprise : Web Services Entreprise, mode d’emploi
- Modalités de financement des dispositifs formation : les Conditions générales de gestion (CGG) sont arrêtées conformément aux décisions prises par le conseil d’administration de l’Opcommerce et ont pour objet de préciser les modalités de financement des dispositifs de formation, les engagements de l’Opcommerce vis-à-vis des entreprises adhérentes et des prestataires de formation.